Le chemin de fer, symbole d'une nouvelle révolution industrielle







La Gare Saint-Lazare de Monet.


En janvier 1877, Claude Monet s’installe près de la gare Saint-Lazare. Désireux de s’atteler à un sujet résolument moderne et urbain, le peintre obtient du directeur des Chemins de fer de l’Ouest officielle de dresser son chevalet à l’intérieur de la gare.

Installé sur le quai de la ligne d’Auteuil, Monet représente l’activité du lieu. Au centre, une locomotive sombre entre en gare en laissant s’échapper de gros nuages de fumée tandis qu’un train file vers le pont de l’Europe, qui enjambe au loin. A gauche, l’isolement d’un wagon à l’arrêt avec l’effervescence d’un départ ou d’une arrivée, à droite. D’imposants immeubles baignés de lumière et un ciel clément se partagent tout l’arrière-plan. L’architecture de la halle crée subtilement une composition symétrique où la perspective s’enfonce au centre dans la profonde tranchée que la construction des voies a creusée le long de la rue de Rome.

Monet saisit sur le vif l’atmosphère qui, tour à tour, estompe ou souligne la charpente métallique et la verrière de la marquise, le tracé des voies, les façades des immeubles, les silhouettes. Par une palette riche et une touche variée, le peintre fixe les " impressions " que lui inspirent les jeux multiples de lumière et de couleurs entre .
Contrairement à sur le même sujet, il aborde la gare comme un lieu en perpétuel mouvement et s’attache à rendre tous ses aspects changeants avec une grande variété de techniques et de compositions.

Oefeningen - Exercices de français Auteur : Fleur Siouffi.
Peinture : La gare Saint-Lazare. Claude Monet