la porte

 

La porte. Guillaume Apollinaire. Alcools – poèmes 1898-1913. Frans leren, Vivienne Stringa. Odilon Redon

La porte

 

La porte de l’hôtel sourit terriblement

Qu’est-ce que cela peut me faire ô ma maman

D’être cet employé pour qui seul rien n’existe

Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste

Anges frais débarqués à Marseille hier matin

J’entends mourir et remourir un chant lointain

Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille

 

Enfant je t’ai donné ce que j’avais travaille

Guillaume Apollinaire (Alcools)

La porte. Guillaume Apollinaire. Alcools – poèmes 1898-1913.