Guillaume Apollinaire. La chanson du Mal-Aimé (6)

 

 

Mais en vérité je l’attendsAprès cela je vis descendre du ciel un ange qui avait la clé de l'abime et une grande chaine en sa main | Odilon Redon. Guillaume Apollinaire. La chanson du Mal-Aimé. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance. Léo ferré. Frans leren, Vivienne Stringa

Avec mon cœur avec mon âme

Et sur le pont des Reviens-t’en

Si jamais revient cette femme

Je lui dirai Je suis content

 

Mon cœur et ma tête se vident

Tout le ciel s’écoule par eux

Ô mes tonneaux des DanaïdesLa Vieille : Que crains-tu ? Un large trou noir ! Il est vide peut-être ? | Odilon Redon. Guillaume Apollinaire. La chanson du Mal-Aimé. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance. Léo ferré. Frans leren, Vivienne Stringa

Comment faire pour être heureux

Comme un petit enfant candide

 

Je ne veux jamais l’oublier

Ma colombe ma blanche rade

Ô marguerite exfoliée

Mon île au loin ma Désirade

Ma rose mon giroflier

 

 

Les satyres et les pyraustes

Les égypans les feux folletsJe me suis enfoncé dans la solitude. J'habitais l'arbre derrière moi | Odilon Redon. Guillaume Apollinaire. La chanson du Mal-Aimé. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance. Léo ferré. Frans leren, Vivienne Stringa

Et les destins damnés ou faustes

La corde au cou comme à Calais

Sur ma douleur quel holocauste

 

Douleur qui doubles les destins

La licorne et le capricorne

Mon âme et mon corps incertain

Te fuient ô bûcher divin qu’ornentLa Mort : C'est moi qui te rends sérieuse  enlaçons-nous | Odilon Redon. Guillaume Apollinaire. La chanson du Mal-Aimé. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance. Léo ferré. Frans leren, Vivienne Stringa

Des astres des fleurs du matin

 

Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoire

Tes prêtres fous t’ont-ils paré

Tes victimes en robe noire

Ont-elles vainement pleuré

Malheur dieu qu’il ne faut pas croire

LA CHANSON DU MAL-AIMÉ

La Chanson du Mal-aimé. Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)